Vivre près des espaces verts serait bénéfique pour les plus jeunes
Une étude de nos voisins belges confirme que vivre près d’espaces verts a des bienfaits sur la santé des enfants. Habiter près de la nature renforcerait les os des plus jeunes et préviendrait l’ostéoporose. Un atout de plus pour choisir un logement ou un bien immobilier proche d’un parc ou d’un jardin.
Vivre près d’espaces verts contribuerait à prévenir l’ostéoporose chez les plus jeunes
D’après une étude belge, vivre près d’espaces verts dès le plus jeune âge semble jouer un rôle déterminant dans la santé osseuse des individus. Les chercheurs suggèrent que cette proximité pourrait non seulement réduire le risque de fractures chez les enfants, mais aussi atténuer le risque ultérieur d’ostéoporose. Les résultats soulignent l’impact significatif de vivre près d’espaces verts résidentiels sur la santé des os, particulièrement pendant les phases de croissance et de développement. Publiée dans le JAMA Network Open, cette recherche met en lumière l’importance à long terme d’habiter dans un environnement verdoyant, comme une maison avec jardin, dès l’enfance. Un fait qui souligne ainsi la nécessité de bien choisir le lieu et l’environnement d’habitation des plus jeunes pour qu’ils soient favorables à leur développement.
Santé enfant : la proximité de la nature favorise le développement osseux
Une pléthore d’études explore l’influence bénéfique de vivre près d’espaces verts sur la santé de l’enfant au quotidien. Si certaines mettent en avant les bienfaits sur la santé mentale et le bien-être, d’autres soulignent la réduction de la dépendance aux médicaments et la promotion de l’activité physique. Cependant, une nouvelle perspective émerge, se concentrant sur l’impact spécifique de vivre près des espaces verts sur la santé des os chez les enfants. Ces recherches pionnières marquent ainsi la première incursion dans le domaine. Elles démontrent comment le simple fait de vivre à proximité d’espaces verts (maison ou appartement à la mer, campagne ou en montagne) peut jouer un rôle crucial dans le développement osseux des plus jeunes.
Plus tôt les enfants habitent dans un logement avec jardin, plus les bienfaits sont importants
Cette étude novatrice sur les bienfaits de vivre près d’espaces verts, menée par des chercheurs de l’université d’Hasselt en Belgique, s’est penchée sur 327 enfants de 4 à 6 ans, issus de la cohorte de naissance prospective ‘Environmental Influence on Aging in Early Life’ (ENVIRONAGE), lancée en 2010. Les données, recueillies entre le 1ᵉʳ octobre 2014 et le 31 juillet 2021, ont été minutieusement analysées. Les scientifiques ont ainsi exploré les liens entre le type de logement des participants et leur exposition aux parcs résidentiels, jetant ainsi une nouvelle lumière sur l’influence potentielle de l’environnement de vie sur la santé osseuse des plus jeunes.
Outre l’exploration approfondie des données relatives à la santé et au mode de vie de la mère et de l’enfant, les chercheurs ont intégré les adresses résidentielles dans leur analyse. À l’aide de géocodage, ils ont cartographié ces emplacements, évaluant le pourcentage de verdures en fonction de différentes hauteurs, à savoir les végétations élevées (au-dessus de trois mètres) et les végétations basses (inférieures ou égales à trois mètres). Cette évaluation a été réalisée dans divers rayons, s’étendant de cent mètres à trois-mille mètres autour des habitations. Les résultats sont éloquents : vivre près d’espaces verts dès un plus jeune âge s’est révélé lié à une meilleure santé des os chez les enfants étudiés. Une conclusion qui souligne l’influence cruciale de l’environnement immobilier sur la croissance osseuse infantile.
Rapport entre immobilier, verdures et état sanitaire : les résultats de l’analyse
Les résultats détaillés de l’étude sur le lien entre l’immobilier et les parcs mettent en lumière des découvertes frappantes. En particulier, le constat selon lequel une augmentation d’environ 25% des parcs (+23,2% de hautes végétations et +25,2% de basses végétations totales) dans un périmètre d’un kilomètre était associée à un risque 67% moins élevé de présenter une densité osseuse faible chez les enfants. Cela les place ainsi dans les 10% les moins élevés en termes de densité osseuse. De manière similaire, les enfants qui ont l’opportunité de vivre près d’espaces verts d’environ 20% dans un rayon de 500 mètres étaient plus susceptibles d’afficher une densité minérale osseuse plus élevée. Ces constatations soulignent tout le potentiel de vivre près d’espaces verts pour le bon développement des os.
Végétation & habitat avec jardin : de véritables atouts pour le renforcement de la densité osseuse
Les conclusions revêtent l’importance capitale de vivre près d’espaces verts, considérant que la densité minérale osseuse est un indicateur non négligeable du risque ultérieur de fractures et d’ostéoporose. Selon le professeur Tim Nawrot, co-auteur de l’étude, cité par The Guardian, « plus la masse osseuse est solide pendant l’enfance, plus la capacité à affronter les défis osseux à un stade ultérieur de la vie est grande. » Cela souligne le message clé de santé publique émanant de cette recherche : les urbanistes peuvent contribuer à renforcer les os des enfants, avec des implications à long terme. Par ailleurs, investir dans une maison avec jardin se révèle être également une solution durable pour les familles. Dans tous les cas, ces résultats ouvrent ainsi la voie à de nouvelles stratégies préventives. Ils démontrent que vivre près des espaces verts pourrait être un levier crucial pour être en bonne forme.